Bonjour à tous !Bienvenue sur la cagnotte du projet de film Martin Eden !Ici vous pouvez directement et en un clic, participer à cette cagnotte.* Chacun participe du montant qu'il souhaite. Il y a de nombreuses contreparties !* Tous les paiements sont sécurisés.Merci pour votre soutien ! VOIR LA VIDEO DE PRESENTATION !https://www.youtube.com/watch?v=1ahIGJoKobI Martin Eden, le filmJe suis Soufiane Adel, j’ai 37 ans, 3 enfants de 11 ans, 8 ans et 20 mois. Je suis designer et réalisateur.J’ai réalisé 11 courts-métrages et un long-métrage documentaire. La volonté de porter à l’écran Martin Eden remonte à 2007, lorsqu'on je suis tombé sur ce livre. « Tu vas voir tu vas te reconnaître, m’a t'on dit ».J’ai commencé la lecture, sans relâche, je lisais le livre sous la couette avec une lampe de poche. A la fin de la lecture, j’ai voulu l’adapter.Je me suis réveillé, dit qu’il fallait que je me décide à gravir la montagne.J’ai besoin de votre soutien, pour mener à bien ce projet.Mon projet de film Martin Eden est une adaptation contemporaine, Il raconte l’histoire de Martin un jeune homme d’une trentaine d’années dont l’activité principale est de travailler en Intérim sur des chantiers de dépollution industrielle. Un soir après un gala de boxe anglaise, il intervient dans une agression à la faveur d’un jeune gars, s’interposant à la rixe. Le garçon qu’il a sorti de là, Arthur, l’invite chez lui pour le remercier. Là Martin découvre un autre monde, jusque là inaccessible pour lui, celui de la grande bourgeoisie, il découvre un cadre raffiné, des gens cultivé. Il rencontre la sœur d’Arthur, Louise, immédiatement sous le charme, Martin décide de la conquérir par les livres.Ce film est un film d’amour, un film sur la rencontre de deux personnes que tout oppose qui vont se trouver, rendre possible une vie faite de dépassement, de risque, de passion. D’un amour qui a grandi mais qui sera rattrapé par la condition de ses héros.C’est un film sur l’ascension social, le déclassement et la désillusion que cela peut entraîner.Martin brave, se dépasse, se jette a corps perdu dans cet amour, rattrapé par sa condition et son environnement. Le filmSynopsis :Martin, 30 ans, boxeur - manutentionnaire sauve la vie d’Arthur Morse. Arthur l’invite chez lui, Martin tombe amoureux de sa sœur, Louise. Elle lui prête un livre, premier témoin de leur rencontre. Louise est un monde que Martin ne connaît pas, un monde merveilleux qu’il décide soudain de conquérir. Note d'intention C’est beau l’amourL’amour est plus fort que tout.Oui l’amour fait que des hommes et des femmes déplacent des montagnes pour s’aimer.Mais lorsque l’amour cesse, les émotions sont exacerbées ; les relations et les sentiments s’expriment alors plus violement.L’amour m’a porté dans le livre de Jack London, Martin Eden.Il m’a saisi dans ce qui m’a intimement construit.J’ai pensé à ce qui faisait mon ciment : la lutte dans la pauvreté, mon rapport aux classes sociales, ma soif d’accéder à la connaissance et au savoir. La curiosité, l’envie d’être meilleur et le désir de m’intégrer dans la société française. Moi, né en Algérie, et arrivé en France à l’âge 8 ans. La vie comme une aventure humaine.Cette belle histoire m’a traversé. Soudain, étaient mis en mots mes rêves d’enfant : la passion, l’éthique. Ce récit n’est pas uniquement tragique, mais il est aussi puissant et attachant. Il donne envie d’aimer, d’y croire encore.Louise et Martin ont la chance de se rencontrer, de se trouver. Martin est comme touché par la grâce de cette jeune femme. Amoureux, il laisse parler son désir et son cœur : « Oh Shakespeare et toi Dante, il peut naître un poète ». (Sonnet de Mallarmé)Ce personnage m’a profondément ému par sa noblesse de cœur et d’être.Un homme touché par une femme qui révèle en lui tous les possibles.J’ai compris quel impact avait eu sur moi le personnage de Martin Eden.Impact sur un enfant immigré, fils de prolétaire, qui a grandi dans le manque d’argent et aussi la peur familiale d’un mouvement vers l’inconnu.Ce livre m’a fait comprendre l’amour et ses erreurs. C’est ce qui me touche avec cette histoire, un conte américain impossible, une tragédie toujours moderne. Une course effrénée de l’amour et de ce que cela change chez les hommes et les femmes.Un conte contemporain dans la France plurielle. La passion : J’ai choisi le cinémaIl m’a fallu dix années de travail. Je l’ai adapté d’abord de façon mécanique, puis de façon scolaire, avant de revenir il y a quelques mois à une écriture plus personnelle, plus intime, à une inspiration autobiographique. Mais aussi en étant davantage sincère sur le cinéma que j’aime et qui me poursuit : le cinéma que je voudrais faire grandir en moi, ici en France, à partir du Nouvel Hollywood, qui m’a formé.J’ai injecté dans le récit mes rêves, mes expériences et aussi tout ce qui me plaît dans la narration : l’action, l’aventure et la contemplation.Ces personnages sont universels, ils sont chacun d’entre nous, à la fois tout et peu.Martin est un être dont l’esprit éclot ; il devient un Animal Politique.Je voulais qu’il reflète nos forces et nos faiblesses. Pouvoir et TransfertMartin est plongé dans un quotidien figé dans le travail en Intérim, l’argent compté à l’euro près, sans saveur ni découverte. Un personnage sous influence et qui a grandi dans l’oppression sans jamais se poser de questions. Soudain, la rencontre avec Louise, le livre de Baldwin, vont lui offrir la possibilité de saisir autre chose. Il accède au transfert social par le savoir, il élabore ses propres outils critiques et d’observations. Martin développe une intuition sensible pour prendre place différemment dans le monde. Il devient lui, prend conscience de son corps, de son regard et de son cœur.L’évolution de Martin que le cinéma peut faire émerger, en filmant les chantiers de dépollution à l’ère post industrielle, d’immenses décors dans lesquels les corps ne sont que des Lego au milieu de vastes étendues de terre et de béton. Je vais filmer la réalité de la banlieue et sa beauté avec Frédi, Yasmina; Martin avec ses collègues au travail, sa relation singulière à Cassandre.Je veux me concentrer sur l’histoire d’amour, l’union et la désunion de ce couple dans l’intimité, le corps de l’un contre l’autre, les échanges dans les jardins et la cohabitation en groupe chez les parents de Louise et dans la famille de Martin.Je veux faire naître mon cinéma, un cinéma issu de ma double culture et de ma double langue, à la croisée des chemins. Aller de l’avant Mon cinéma s’invente encore pendant la préparation, le repérage, le casting et l’aventure s’enrichit toujours au moment du tournage. Extrait des deux premières pages du scénario Mon Parcours cinématographiqueJe suis né en 1981 en Algérie et je suis arrivé en France à l’âge de huit ans.C’est en entrant à l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (l’ENSCI), que je découvre le cinéma. Toute mon enfance, je me suis nourri des films du Nouvel Hollywood. A 20 ans, je rencontre le néoréalisme italien et le cinéma expérimental. J’amorce alors une longue cinéphilie, autodidacte, motivée et passionnée. En 2004, je décide de filmer mon père. Je lui demande de rejouer une scène que l’on a vécue ensemble. Le tournage dure une soirée, de 20h00 à minuit : ce sera mon premier court-métrage. Dans un style direct, caméra au poing, Nuits closes raconte l’histoire de deux enfants qui cherchent leur père de bistrot en bistrot dans les rues de Champigny. Le film obtient deux prix au Festival CinéSept à Jussieu et mon père Kamel Adel obtient le Prix du Meilleur Acteur au Festival de Boulogne-Sur-Mer. Le film est aussi sélectionné dans de nombreux festivals parmi lesquels Clermont-Ferrand, en Italie et en Espagne. En 2017, le film obtient le Prix Qualité du CNC. En 2006, je réalise La Cassette, un documentaire dont la matière principale est une cassette audio de correspondance entre mes grands-parents restés en Algérie et ma mère nouvellement arrivée en France en 1989. Ce film sonore avec un écran noir et des sous-titres en Français, invite le spectateur à fabriquer ses propres images. Il est soutenu par l’aide à la post-production de la Région Ile-de-France et par l’Acsé. La Cassette reçoit le Prix du Jury et le Prix du magazine Mouvement au 10ème Festival Bandits-Mages de Bourges, il est également sélectionné dans de nombreux festivals dont les Écrans Documentaires d’Arcueil et Les Escales Documentaires de La Rochelle. En 2007, je réalise un film produit par le GREC (Groupe de Recherche et d’Essais Cinématographiques), Kamel s’est suicidé six fois, son père est mort. Le film est un huis clos en deux parties sur la mort de mon grand-père en soins palliatifs et le rituel funéraire musulman. Les cadres et le montage s’inspirent d’un voyage à Florence et de tableaux de la Renaissance, de Fra Angelico et Botticelli. Il a obtenu le Prix du court-métrage aux Écrans Documentaires d’Arcueil et le Grand Prix au Festival du court-métrage Bandits-Mages. Il a été doublement sélectionné au Festival de Cannes en 2008, à la Quinzaine des Réalisateurs et à l’ACID, et dans de nombreux festivals internationaux. Après cette trilogie autobiographique, je coréalise avec Angela Terrail en 2009, Sur la tête de Bertha Boxcar, l’histoire de Johnny Johnson (Reda Kateb), jeune banlieusard qui, dans une casse automobile, transforme des carcasses en sculptures et croise le chemin d’une jeune femme, Mellaz (Judith Chemla). Le film est préacheté par Arte France, avec l’Aide de la Région Centre et la contribution financière du CNC. En parallèle de l’adaptation contemporaine du roman de Jack London, Martin Eden, je réalise, en 2013, Go Forth, un long-métrage documentaire où, à travers le portrait d’une femme de 79 ans, Taklit Adel (ma grand-mère née en Algérie et vivant en France depuis 60 ans), se noue à la fois le fil de la petite et de la grande Histoire et l’exploration de la banlieue et de ses grands ensembles. Pour ce film, j’utilise un nouvel outil pour filmer la banlieue parisienne : un drone équipé d’une caméra. Le film a été sélectionné au Cinéma du réel, au Biografilm Festival à Bologne, au Festival du nouveau cinéma de Montréal, au Cinemagrante de Buenos Aires, à l’Alternativa à Barcelone, à Lussas. Mon exploration de formes fictionnelles d'auto-filmage se poursuit avec Vincent V., un film dispositif tourné en un plan séquence par an pendant 10 ans, de 2005 à 2015, le film reçoit en 2017 le Prix Qualité du CNC, puis je réalise Les bonnes, tourné en une nuit. Je réalise ensuite un film mêlant dance contemporaine et mouvements du corps au ralenti : Je suis Martin Eden, une micro adaptation de Martin Eden sorti pour le centenaire de la mort de Jack London. En 2017, je mets de nouveau en scène mon père dans une fiction adaptée d’une nouvelle de Jack London « A piece of steak », La Faim, puis dans un essai : La lumière tombe. À quoi servira la collecteCette somme, va me permettre de préparer et tourner le film.