PITCHLes hauts gradés du dictateur J. se réunissent pour finaliser l’organisation de la cérémonie annuelle en son honneur. Ils n’avaient pas pensé à un détail qui viendra perturber l’avenir de chacun d’entre eux. Durée : 15 min. Ce que je privilégie toujours au moment de créer quelque chose, c'est son accessibilité. Lorsque j'ai écrit et tourné mon premier très court-métrage (Je suis un rendez-vous, disponible sur YouTube https://youtu.be/Jr2cazHNqmw), ou quand j’ai écrit celui-ci, je me pose cette question : « Comment délivrer ce que je veux, que cela soit pris au sérieux, tout en captivant tout le monde ». Il faut que cela soit attractif pour tous, de celui qui ne cherche juste qu'à se divertir, à celui qui cherche quelque chose de plus poussé, dans le fond comme dans la forme.Des films « politiques », on en voit de toutes sortes. Ce que je veux absolument éviter, c'est le film bardé de grands discours, à la limite du documentaire. Non pas que je n'aime pas ce style, mais il est inapproprié pour ce que je compte faire et ne va pas dans la lignée de ma recherche créative. Je souhaite du coup administrer à cette réunion politique, à ce Jour J. un côté plus viscéral, un côté plus rock. Je suis parti de morceaux de musiques tels que « Believer » d'Imagine Dragons et « Jumpsuit » de Twenty One Pilots, qui seront d'ailleurs les bases de mon prologue, pour ensuite dérouler tout au long du film un côté hargneux et accrocheur, le rock est plutôt connu pour distribuer de l'énergie, et va rythmer cette première partie, mystérieuse et énergique. Jamais nous ne verrons le visage des protagonistes arriver au bureau. Pour la suite, je suis parti lorgner plus du côté du thriller, qui marche avec le rock. Je veux marquer une opposition qui se verra à l'image : le côté ordonné et « propre » des personnages et des lieux qui va contraster avec la photographie froide, menaçante voire « sale ». Tout chez les personnages doit être organisé : les costumes, les emplacements des objets jusqu'à la parole. Je leur ai donné un phrasé plus « écrit », plus théâtral on peut dire, moins réaliste (après tout, les politiciens apprennent des textes écrits avec de belles envolées lyriques et composent des personnages). D'apparence, ils sont irréprochables, l'image montrera l'autre côté. Une idée à la Gone Girl ou d'autres films de David Fincher, avec une imagerie oppressante. Je veux que le spectateur soit pris dans cet étau et ne soit relâché qu'à la fin, d'où l'utilisation fréquente de gros plans ou d'insert, en opposition avec des plans plus larges pour englober tout les protagonistes dans cette mésaventure. Chacun évidemment y verra ce qu'il voudra, mais pour moi, il s'agit de montrer que tout est cyclique, que le temps n'y change rien et que les requins d'hier sont ceux d'aujourd'hui. Tous les mêmes, venant tous du même endroit, d'où l'approche avec le thriller et la tension permanente, quasi palpable. On a beau « dire » mais dire n'est pas faire. Pour moi le temps fait tout. Il apporte comme il n'apporte rien. Voici donc mon approche pour ce Jour J. que ce soit pour l'aspect visuel et attractif que pour ce que je souhaite dire et montrer. Et c'est donc là que vous allez intervenir. Un court-métrage est toujours couteux. Il y a tant de paramètres comme le défraiement de toute l'équipe, la location du matériel, les lieux de tournages qui ne sont pas toujours gratuits, le montage (toujours avoir un bon monteur avec soit !), la promotion (le film a pour but de tourner dans des festivals). Voilà donc pourquoi, dans le but de produire un court-métrage de qualité, j'ai besoin de réunir cette somme. Je n'exige pas un minimum de participation, c'est vraiment à votre bon coeur. Toute l'équipe du Jour J. compte sur vous. Je compte sur vous.Merci à tous d'avance ! Paul GoulhotScénariste et Réalisateur du projet.